Avez-vous parfois l’impression que vous n’êtes pas suffisant, que tous les autres ont plus de connaissances, d’expérience, de confiance et de légitimité que vous ?

Avez-vous parfois l’impression que ce ne sera qu’après avoir lu encore un livre, suivi encore une formation, appris un peu plus, que vous serez en mesure d’avancer dans votre projet ? Avez-vous du mal à arrêter la procrastination et à passer à l’action, à respecter votre calendrier et à faire avancer les choses ?

Si cette question résonne en vous, vous souffrez peut-être du syndrome de l’imposteur.

Le syndrome de l’imposteur se caractérise par le doute de soi, la peur d’être démasqué et d’être un imposteur, et il est très courant. Bien que le syndrome de l’imposteur ne soit pas un diagnostic clinique officiel, il peut déclencher de l’anxiété et un stress toxique. Beaucoup de gens en souffrent, même si vous ne pouvez pas le savoir !

Comment le surmonter et être plus réaliste envers soi-même :

1. La première étape consiste à prendre conscience de vos pensées et de vos émotions et à accepter qu’il est normal de se sentir ainsi. Reconnaissez que vos pensées ne sont que cela, des pensées : elles ne reflètent pas nécessairement la vérité objective sur votre valeur.

2. Reconnaissez et prenez conscience de votre critique intérieur. Cette petite voix dans votre tête est experte pour vous faire douter de vous, mais ne la laissez pas vous maltraiter. Parlez à vous-même comme si vous parliez à votre meilleur ami.

3. Dressez la liste de vos succès : faites une liste de vos réalisations, des choses dont vous êtes fier, des défis que vous avez surmontés. Ne vous limitez pas à la sphère professionnelle, essayez d’être aussi complet que possible.

4. Acceptez d’être un débutant : c’est normal de ne pas toujours être parfait, et c’est normal de ne pas toujours savoir ce que vous faites.

5. Obtenez le point de vue des autres. Demandez du feedback et écoutez ce que les gens vous disent avec un esprit et un coeur ouverts. Partagez ce que vous ressentez : la plupart des gens ressentent la même chose, et beaucoup n’attendent qu’une ouverture pour en parler.

Il est tout à fait normal de douter de soi, mais vous pouvez faire en sorte que votre peur ne fasse pas les choix à votre place.